Oct 3
Fête de la Science
« De l’infiniment petit à l’infiniment grand » Le club Astro.Uranie de la MJC de Saint-Chamond vous invite toute la semaine sur le village des sciences de Saint-Chamond et sur le site de l’observatoire de Luzernod (Valla en Gier).
Programme grand public du 8 au 12 octobre :
– Balade Spatiale : mardi, jeudi, vendredi de 11h à 12h et de 16h à 18h / Mercredi 9h à 12h et 14h à 18h / Samedi 9h à 12h – auditorium Espace Jeunesse
– Conférence « de l’infiniment petit à l’infiniment grand » : jeudi 14h30-16h30 et 20h30-22h30 – salle G Philippe
– Soirée d’Observation : vendredi à partir de 20h30 – Observatoire de Luzernod (Valla en Gier)
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Feuilletez le Programme de la Fête de la Science de la Loire ci-dessous ! – CCSTI – La Rotonde
Mar 4
La comète PANSTARRS C/2011 L4
Carte du ciel : trajectoire de la comète durant le mois de mars 2013
Cette comète a été découverte le 6 juin 2011 à l’aide du télescope de 1.8m Pan-STARRS situé à Hawaii (Haleaka) et spécialisé dans la détection des objets géocroiseurs (MPEC 2011-L33).
Plusieurs observations antérieures à sa découverte furent trouvées par S. Larson (Mt. Lemmon Survey, Arizona, USA). Nous disposons maintenant d’une orbite ajustée sur 1385 observations réparties entre le 21 mai 2011 et le 9 février 2013. En octobre 2012 le diamètre de sa chevelure (coma) était de 120 000 km. Si l’évolution du dégazage de la comète se confirme, elle devrait atteindre en mars 2013 une magnitude voisine de zéro, elle aura alors un éclat similaire à celui de Vega de la Lyre, et sa queue aura de dix à vingt degrés de longueur. La comète passera au plus proche du Soleil le 10 mars 2013 à 4h 3m 12s UTC, sa distance au Soleil sera alors de 0,3154 ua (45,110 millions de kilomètres). Elle sera au plus proche de la Terre le 5 mars 2013 à 10h 7m 33s UTC, sa distance à la Terre sera alors de 1,09689 ua (164,092 millions de kilomètres).
Dans l’hémisphère nord, la comète sera visible le soir bas sur l’horizon à l’ouest dans les lueurs crépusculaires à partir du 10 mars 2013 à limite des constellations de la Baleine et des Poissons, mais sa faible élongation au Soleil (environ 15°) risque de rendre son observation relativement difficile en raison de la luminosité du ciel au coucher du Soleil. En fin de mois, l’élongation du Soleil atteindra une trentaine de degrés, mais sa magnitude aura augmenté et elle sera moins lumineuse.
source : IMCCE
Mar 3
L’île aux étoiles de Tycho
Peinture à l’huile d’Edouard Ender (1855) montrant Tycho Brahe (debout, la main sur un globe) expliquant à Prague en 1600 le globe céleste à l’empereur Rodolphe II (assis, tenant une palette de peintre à la main) (The Museum of the History of Science, Oxford). Sur la droite de la peinture se trouve un grand sextant fabriqué par Erasmus Habermel (1538-1606) (voir LI #87) ainsi qu’un second qui est l’uvre de Joost Bürgi (1582-1632) connu sous le nom de sextant de Kepler -, manipulé par un assistant plongé dans l’ombre, peut-être je jeune Kepler ? Les deux sextants ont été fabriqués en 1600 et ont une précision de 2′ d’arc. Ils sont exposés au Musée Technique National de Prague.
Durant plus de 1 300 ans la précision des observations de positions reste pratiquement inchangée entre le catalogue de Ptolémée, donné pour l’année 137, et celui d’Ulugh Beg (1393-1449) pour l’année 1437. Ulugh Beg avait élevé un observatoire en 1420 sur une colline de Samarkand. Son catalogue comporte 1018 entrées et a une précision de l’ordre de 20ʹ.
Le renouveau vient au siècle suivant du pays d’Hamlet en la personne de Tycho Brahé (1546-1601). Tout comme Hipparque, c’est une étoile nouvelle apparue dans le ciel de novembre 1572 qui va définitivement décider Tycho à se doter de tous les moyens nécessaires pour parfaire la connaissance des cieux. Quelques années plus tard, Il obtient du roi Frédéric II du Danemark une île, l’île de Hven (Venus), pour y implanter un vaste et gracieux château-observatoire entièrement voué aux cieux : Uraniborg. Dans sa bibliothèque, il grave les positions des étoiles qu’il mesure, minutieusement et patiemment, 25 ans durant, sur un grand globe céleste de 1m60 de diamètre. Il disposait d’un grand quadrant de bronze de 4m50 de diamètre fixé au mur (sa précision a été estimée en 1978 à 34,6ʺ). Ses instrume nts, tous construits à Uraniborg, sont des sextants, quadrants et autres armilles équatoriales. Il ne néglige aucun détail pour s’assurer la meilleure précision possible : Il met en pratique le premier laméthode des transversales dont le principe avait été énoncé par Levi Ben Gerson (1288-1344) – pour diviser les arcs de tous ses instruments en intervalles valant une minute d’angle ; Il améliore la technique de visée astronomique à l’aide de pinnules ; Il s’attaque à toutes les sources d’erreur et d’approximation : collimation, instruments enterrés pour les rendre insensibles au vent, réfraction (Brahé supposait une réfraction nulle pour les étoiles au-dessus de 20° de hauteur et pour le Soleil au-dessus de 45°)